Programme
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Informatique des Multicoeurs (l'infiniment petit)
La vision classique pour
améliorer les performances, fondée sur la seule technologie et
notamment la réduction du cycle de base des horloges des processeurs,
semble avoir vécue. En un mot : les lois du monde physique ne
peuvent être dépassées. Toutefois, cette "mauvaise nouvelle"
est contrebalancée par l'arrivée sur le marché des architectures
multi-coeurs, àà savoir la
présence sur une même puce de plusieurs processeurs qui évoluent
en parallèle et partagent une même mémoire "locale".
La maîtrise de ces architectures,
ainsi que celle des applications qu'elles sont/eront
amenées à supporter, passe par la connaissance de concepts, de
techniques, de savoir et de de savoir-faire qui
sont actuellement développés dans les laboratoires de recherche des
grandes compagnies telles que Sun, Intel, IBM ou Microsoft,
et dans certains laboratoires publics. Le maître-mot devient
(ou redevient) "contrôle de la concurrence".
Il s'agit d'offrir aux programmeurs d'applications des concepts et des
outils qui vont leur faciliter la tache. Pour cela deux voies ont
été récemment dégagées et semblent désormais incontournables : le concept de
"mémoire transactionnelle" et le le concept de
"synchronisation sans attente".
Le tutoriel présentera ces notions nouvelles avec un accent sur l'algorithmique
du contrôle de la concurrence qu'elles engendrent. La limitation des
techniques classiques (tels que les verrous et les sémaphores) sera mise
en évidence. Le style de présentation qui accompagnera ce tutoriel sera fondé
tant sur l'intuition que l'on a des problèmes à résoudre, que sur
les nouveaux concepts et outils de synchronisation récemment introduits. [Top]
Biography
Michel Raynal has been a professor of computer science since
1981. At IRISA (CNRS-INRIA-University joint computing research laboratory
located in Rennes), he founded a research group on Distributed Algorithms in
1983. His research interests include distributed algorithms, distributed
computing systems, networks and dependability. His main interest lies in the fundamental principles that underly
the design and the construction of distributed computing systems. He has been
Principal Investigator of a number of research grants in these areas, and has
been invited by many universities all over the world to give lectures on
distributed
algorithms and distributed computing. Michel Raynal
has published more than 100 papers in scientific journals. He has written seven
books and served in
in program committees for more than 100 international conferences all
over the world. He is the European representative in the IEEE technical
committee on Distributed Computing. [Top]
Rachid Guerraoui est
professeur à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne depuis 1999. Il y
dirige le laboratoire de recherche en Programmation Distribuée. Il a
aussi travaillé au centre de recherche de l'Ecole des Mines de Paris, au
Commissariat à l'Energie Atomique à Saclay, au sein des laboratoires de Hewlett
Packard en Californie et au Massachusetts Institute of Technology à Boston. Rachid Guerraoui
s'intéresse aux langages de programmation distribués, aux systèmes
transactionnels et aux algorithmes répartis. Il a publié près de 170
articles dans les revues et conférences internationales. Il est aussi co-auteur
de deux ouvrages sur les systèmes transactionnels et la programmation répartie.
Rachid Guerraoui reçu le prix de la meilleure
communication au congrès OPODIS (2006) ainsi qu'aux congrés
Usenix COOTS deux années consécutives (1999 et 2000).[Top]
Biography
Rachid Guerraoui has been professor of computer
science since 1999. At EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de
Lausanne), he leads the distributed programming laboratory, one of the research
groups of the school of computer and communication sciences. He has also been
affiliated with Ecole des Mines of Paris, the
Commissariat à l'Energie Atomique,
HP Labs in Palo Alto and MIT. The research interests of professor Rachid Guerraoui includes
distributed algorithms and distributed programming languages. He has published
the results of his research in various journals (ACM Transactions on
Algorithms, SIAM Journal of Computing, Distributed Computing, The Computer
Journal, Information and Computation, Journal of Parallel and Distributed
Computing, ACM Computing Surveys, Theoretical Computer Science, IEEE
Transactions on Computers, IEEE Transactions on Software
Engineering, IEEE Transactions on Parallel and Distributed Systems,
Information Processing Letters, etc.) as well as various magazines
(Communications of the ACM, IEEE Computer, and IEEE Software) and
conferences (ACM STOC, ACM PODC, ACM OOPSLA, ECOOP, DISC, IEEE ICDCS, IEEE DSN,
IEEE SRDS, etc.). He has also written two books devoted to distributed computing.[Top]
Anne-Marie Kermarrec est
directrice de recherche à l'INRIA Rennes depuis 2004 et responsable
scientifique de l'équipe projet ASAP (As Scalable As
Possible) portant sur les fondations des systèmes large échelle dynamiques.
Elle effectue ses travaux dans le domaine des systèmes distribués, des systèmes
pair à pair et des algorithmes épidémiques. Avant de rejoindre l'INRIA,
elle était chercheuse depuis 2000 à Microsoft Research,
Cambridge (Royaume-Uni). Elle a obtenu son doctorat en 1996 de
l'Université de Rennes dans le domaine de la tolérance aux fautes dans les
mémoires distribuées partagees et une habilitation à
diriger les recherches en 2002 dans le domaine de la diffusion applicative.
Elle a également effectué un post-doctorat en 1997 à Vrije
Universiteit où elle a travaillé avec Maarten van
Steen et Andrew. S. Tanenbaum. [Top]
Biography
Anne-Marie Kermarrec is a senior researcher with INRIA since 2004. She is leading the ASAP (As Scalable As Possible) research group at the IRISA/INRIA lab in Rennes France, focusing on large-scale dynamic distributed systems. Her current main research area is on peer to peer overlay networks, resource management and search in large-scale distributed systems, and gossip-based algorithms. Before joining INRIA in February 2004, she was a researcher with Microsoft Research in Cambridge since March 2000. She obtained a Ph.D. from the University of Rennes (France) in October 1996 in the area of fault-tolerant distributed shared memory systems and an habilitation à diriger les recherches in 2002 on large-scale application-level multicast. She also spent one year (1996-1997) at Vrije Universiteit in Amsterdam (NL) working in the GLOBE project in collaboration with Maarten van Steen and Andrew. S. Tanenbaum.[Top]
Tolérance aux Pannes
Avec le développement des réseaux, de très
nombreuses applications sont de façon naturelle réparties dans le sens où elles
nécessitent la coopération de plusieurs entités. Il faut pouvoir développer des
systèmes tolérants aux défaillances, c’est-à-dire, assurer
que le service réalisé par ces applications en présence de défaillances de
certains composants peut être maintenu au moins partiellement. Si, parfois, un
« best-effort » est suffisant, dans de nombreux cas, il faut réellement pouvoir
assurer le service même en présence de défaillances graves (qu’on pense par
exemple aux conséquences d’une interruption de service pour la surveillance du
cœur d’un réacteur nucléaire, ou, dans un autre domaine, d’une interruption de
service pour des transactions financières).
Dans ce tutoriel, nous nous intéresserons aux solutions algorithmiques de la
tolérance aux défaillances. D’un point de vue plus théorique, le problème
désormais classique du consensus sert de paradigme pour la tolérance aux
défaillances : Il s’agit d’arriver à un accord irrévocable entre les diverses
entités sur une valeur. Un des plus importants résultats des années 80
montre que dans les systèmes asynchrones il n’y a pas de solution déterministe
à ce problème ce qui limite singulièrement les possibilités de l’algorithmique
tolérante aux défaillances. Pour pouvoir, malgré ce résultat négatif,
développer une algorithmique tolérante aux défaillances plusieurs approches ont
été proposées comme celle des détecteurs de défaillances que nous allons
étudier ici plus en détail.[Top]
Réseaux Sociaux et Web Sémantique
In
the past ten years, we moved from a Web of machines to a Web of users, also
called Web 2.0. The Internet became social and completely changed the way
people are communicating, information is accessed and search
for and the way even companies are organized.
There
has been a growing interest form social networks such as Facebook
or mySpace as well as social collaborative tagging
systems such as Delicious or Flickr, let alone many
other sites that fall into the semantic Web.
At
the same time, with the penetration of Internet into homes, a huge amount of
resource has been made available at the edge of the network and can be
leveraged
for fully decentralized solutions.
In
this tutorial, we will survey the various forms of social networks and consider
distributed solutions to search relevant information within such networks.